22112024

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Gestion d’actifs

Les OPC monétaires ont collecté 8,6 Md€ en janvier (statistiques SIX)


monopolyDans ses dernières statistiques mensuelles en date, SIX fait le point sur les données liées aux fonds et Sicav de droit français (souscriptions et performances) à l’issue du premier mois de l’année qui commence.

En janvier 2023, les organismes de placement collectif monétaires ont drainé 8,6 Md€ d’argent frais. Comme la collecte nette mensuelle du marché – qui rassemble 6.670 OPC de droit français ouverts à un large public – est de 5,2 Md€, cela signifie que les autres grandes classes d’actifs ont décollecté.

C’est notamment le cas pour les actions, qui font apparaître un solde négatif (les entrées de capitaux moins les sorties) de 1,9 Md€ sur le premier mois de l’exercice. Viennent ensuite les produits de performance absolue, diversification et obligataires, dont la décollecte s’est respectivement chiffrée à 574 M€, 301 M€ et 229 M€.

A noter que, dans le compartiment des taux longs, les produits obligataires en euro ont perdu 847 M€, alors que la famille du haut rendement a attiré 540 M€.

Le grand écart

En termes de performance, selon EuroPerformance, les produits de trésorerie ont pourtant procuré un rendement mensuel limité à 0,1 %, alors que la rentabilité respective des catégories actions, performance absolue, diversifiée et obligations s’est élevée à 6,8 %, 3,7 %, 3,5 % et 1,6 %.

Du côté des actions, les valeurs européennes ont gagné 7,6 %. Parallèlement, dans le secteur du haut rendement, la performance s’est en moyenne inscrite à 2,4 %. Les investisseurs et les épargnants semblent toujours en majorité avoir une aversion marquée pour le risque, synonyme selon eux de moins-values potentielles.

Les actifs monétaires représentent 39,5 % d’un total de 842 Md€, devant les encours actions (26,2 %), obligations (12,8 %) et diversification (9,8 %). Sur 10 ans, les monétaires cèdent encore 0,1 %. Les Sicav et fonds actions ont permis d’engrangé une plus-value de 90 % dans la période (dont + 188 % pour les supports « nord-américains »), soit beaucoup plus que les produits diversifiés (+ 34 %) et obligataires (+ 9,4 % de moyenne, dont + 27,8 % pour le haut rendement).

ML