Immobilier

Fiscalité, patrimoine et complément de retraite : les trois motivations des investisseurs locatifs

Une étude du Crédit foncier dresse le portrait de l’investisseur locatif français qui devrait représenter en 2016 plus de 15 % des acquisitions dans le neuf. 

L'investisseur locatif de 2016 est-il le même que celui de 2015 ou 2014 ? C’est à cette question que tente de répondre le Crédit Foncier, établissement de crédit spécialiste du financement immobilier, dans une étude consacrée aux attentes et motivations des particuliers investisseurs locatifs. Cette étude a été réalisée auprès de 6 000 personnes le 11 et le 31 juillet 2016.

15,4 % des constructions

Premier constat : ils sont revenus en nombre. En 2016, le locatif privé devrait représenter 15,4 % des logements construits, contre 14,2% en 2015 et à peine 13 % en 2013. Le nombre d’opérations d'investissement locatif dans le neuf devrait atteindre 41 000, soit une hausse de 17 % par rapport à 2015.

De même, ceux qui réalisent un investissement locatif sont de plus en plus riches : le revenu annuel médian des investisseurs locatifs est en hausse de 9 % depuis six ans pour s’établir à 69 300 €. En revanche, l’âge moyen reste stable à 45 ans.

92 % des opérations portent sur des appartements et sont très majoritairement des petites surfaces (2 pièces ou studios pour plus de la moitié des investisseurs). La surface du bien est en moyenne de 45 m 2 pour un montant médian d’acquisition de 164 000 € (209 000 € en Ile-de-France).

Attrait fiscal en premier

Enfin, la perspective de payer moins d’impôt est la première motivation citée par la moitié (50 %) des ménages investissant dans l’immobilier locatif (71 % dans le neuf). 47 % déclare vouloir se constituer un patrimoine et 46 % disposer d’un futur complément de retraite.

L'immobilier supplante l'assurance vie

Enfin, selon cette étude du crédit foncier, dans le match immobilier/assurance vie c’est encore l’immobilier qui gagne. A la question: « Si vous disposiez d’une somme d’argent à investir, quels supports privilégieriez-vous ? », 65 % déclarent qu’elles préféreraient investir, en premier choix, dans l’immobilier (contre 57 % en 2015). Ceux qui choisissent l’assurance vie comme premier choix sont de moins en moins nombreux : 19 % en 2016 contre 24 % en 2015. 

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