22112024

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Gestion d’actifs

ESG : Generali Investments intègre l’extra-financier à sa nouvelle stratégie

Generali Investments promeut une nouvelle stratégie avec Generali Investments Sicav (GIS) Sustainable World Equity. Celle-ci intégrera des critères ESG à son processus de sélection.

Generali Investments annonce le changement de dénomination du fonds Generali Investments Sicav (GIS) Global Equity en GIS Sustainable World Equity avec, à la clé, une nouvelle stratégie. En effet, le support d’investissement non seulement s’intéressera aux marchés d’actions développés, mais aussi intégrera des critères ESG à son processus de sélection. La stratégie permettra de cibler des entreprises robustes. L’objectif est de délivrer des performances financières « attractives » en affichant des critères ESG « positifs » face à la concurrence.

Un processus en trois étapes

Le fonds, que géreront Andrea Scotti, Salvatore Bruno et Luca Colussa, s’appuiera sur des analyses qualitatives et des techniques quantitatives de construction de portefeuille afin d’obtenir un profil risque/performance optimisé. « La nouvelle approche, commente un porte-parole de Generali Investments, combinera une analyse ESG rigoureuse et l’expertise de l’équipe de gestion afin d’identifier les entreprises qui sont des leaders de leurs marchés et jouissent de fondamentaux solides, notamment en matière de taux de rentabilité et de niveau d’endettement. »

Le portefeuille sera très diversifié, que ce soit en termes de secteur d’activité, de zones géographiques, de thématiques ou de devises.

L’analyse ESG se caractérise par un processus en trois étapes : application d’un filtre éthique, exclusion des entreprises impliquées dans de graves controverses et approche « best in class ». « Les investisseurs, relève Carlo Trabattoni, chief executive officer de Generali Investments, sont de plus en plus sensibles aux problématiques ESG et cette tendance a été renforcée par la pandémie de la Covid-19, qui a mis en évidence toute l’importance d’investir dans une économie plus durable et une société plus solidaire ».

Michel Lemosof