Longtemps épargné, le pacte Dutreil pourrait bien être rattrapé par la rigueur budgétaire, alors que l’Assemblée nationale emboîte le pas à la Cour des comptes pour cantonner l’assiette de l’abattement aux biens professionnels. D’autres amendements pourraient suivre.
La rénovation immobilière occupe aujourd’hui une place centrale, portée par la lutte contre les passoires thermiques, la transformation du parc tertiaire et une certaine appétence pour la restauration d’immeubles classés, véritables témoins de notre patrimoine historique. Les considérations sociétales et environnementales s’ajoutent désormais aux critères financiers. Nombre d’investisseurs s’interrogent sur la manière d’allier rendement, impact positif et choix entre placements directs ou financiers. Certes, l’instabilité des dispositifs fiscaux (MaPrimeRénov suspendue puis rétablie sous conditions, fin du Pinel, avenir incertain pour le Denormandie) brouille la lisibilité pour les particuliers et les conseillers. Pourtant, l’immobilier reste perçu par la majorité des Français comme un placement sûr, car tangible et rassurant.