23112024

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DOSSIER : Expertise patrimoniale, L’OBO ou l’art d’optimiser son patrimoine immobilier

Octobre

Les schémas d’OBO (Owner Buy Out) immobiliers sont de plus en plus courants. Il faut bien dire que l’environnement démographique, économique et fiscal actuel est particulièrement favorable à leur mise en place. Mais cette technique exige certaines précautions. Dans ce numéro, des conseils d’experts pour optimiser son patrimoine immobilier.

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AU SOMMAIRE DU MAGAZINE

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IMMOBILIER : Démembrement, les biens décotés ont la cote

Octobre

Pour acheter un bien immobilier décoté tout en échappant à l’IFI et à la fiscalité des revenus locatifs, la technique du démembrement de propriété fait sa percée. Le marché gagne en maturité, se diffuse au secteur des SCPI et les acteurs se multiplient.

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GESTION D’ACTIFS : Fonds thématiques, le nouveau filon ?

Octobre

De plus en plus de sociétés de gestion étoffent désormais leur gamme en lançant des fonds actions thématiques. D’après leurs promoteurs, cette approche d’investissement permettrait de traverser les différents cycles de marché sans trop d’encombre. Ces fonds sont-ils véritablement capables de créer de l’alpha sur la durée ?

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L'HUMEUR DE GEF

Ponzi en pleine forme !

« Sur le premier semestre 2018, des pyramides de Ponzi d'un montant de 2,25 Md$ ont été démantelées aux Etats-Unis, selon le blog « The ponzi book ». Un flux d’arnaques en hausse en dépit des sanctions très lourdes. Ainsi, un pseudo conseiller financier s’est vu condamné à 12 ans de prison pour 5,2 M$ détournés. La SEC vient de faire arrêter cinq arnaqueurs qui promettaient des rendements de 3 à 6 % sur des placements financiers qui, en réalité, n'existaient pas. Ils ont réussi à se mettre 102 M$ dans les poches. Le régulateur a inculpé aussi en mai les instigateurs d'une pyramide de Ponzi de 85 M$. Ils garantissaient des rendements annuels de 12 à 15 % pour des investissements dans le bois en Alabama, Floride et Mississippi.

Champion !

« C’est désormais prouvé, Goldman Sachs dit n’importe quoi », constate Eric Albert, correspondant du Monde à Londres. Fier de ses algorithmes à « apprentissage automatique », qui ont simulé un million de possibilités, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs s’est cru en devoir de livrer, le 11 juin 2018, dans un document de 45 pages, ses prévisions de résultats de la Coupe du monde de football. L’Allemagne devait battre l’Angleterre en quarts de finale puis atteindre la finale face au Brésil. Le Portugal devait battre l’Argentine et atteindre les demi-finales. La France devait perdre contre l’Espagne en quarts de finale. « Un tirage au sort, un poisson rouge ou un singe savant auraient-ils fait moins bien ? », s’interroge notre confrère.

Top secret

Notre confrère Eric Tréguier, créateur du classement « Les 500 fortunes » dans Challenges, explique que le seuil d’entrée dans ce palmarès était de 14 M€ en 1996 et qu’il est aujourd’hui de 140 M€ ! Il nous confie que « presque 30 % des sociétés ne publient pas leurs comptes malgré la loi, en l’absence de sanction ». En Belgique, « quand une société tarde à publier ses comptes, la gendarmerie intervient et cela peut finir en garde à vue » !

La loi qui n’existe pas

Les députés et sénateurs servent-ils à quelque chose ? A la BPCE, dès le 12 juillet, Alain Tourdjman, directeur des études économiques, tenait une conférence sur le thème « Les dispositions de la loi Pacte : quelles conséquences sur l’épargne salariale, l’épargne-retraite et l’actionnariat des Français ? » Quant à lui, dans Les Echos du 11 juillet, Yves Perrier, DG d’Amundi, expliquait que « la loi Pacte constitue une avancée importante sur l’épargne retraite et sur l’actionnariat salarié »... Peu importe que les débats aient commencé mi-septembre, tout le monde fait comme si les Parlementaires ne servaient à rien. .

Une affaire de pigeons

Agronomix, filiale en France d’une société ivoirienne, propose aux investisseurs de financer des activités agricoles en Côte d’Ivoire « pour un retour sur investissement de plus de 200 % au bout de six mois et deux semaines ». Ben voyons !

Dingue !

C’est la plus grosse levée de fonds de tous les temps pour la plus grosse licorne du monde : 14 Md$ ! Ant Financial (qui gère Alipay, plateforme de paiements du site chinois de ventes entre particuliers Alibaba, à la tête de 870 millions d’utilisateurs) a bouclé fin mai un tour de table sans problème sur une valorisation de... 150 Md$ !