21112024

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DOSSIER : La demande pour les produits structurés s’envole

Avril

Profitant du regain d’intérêt des Français pour la Bourse, les produits structurés semblent avoir trouvé une nouvelle clientèle. Celle des déçus des fonds en euros qui ne veulent toutefois pas prendre tous les risques inhérents aux produits actions purs.

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AU SOMMAIRE DU MAGAZINE

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ENQUÊTE : Bilan des OPCI, très contrasté !

Avril

Les OPCI grand public ont collecté 1,95 Md € en 2020, en baisse de 29,7 % par rapport à 2019. Les promesses du premier trimestre (1,29 milliards €) n’ont pas résisté à la baisse de performance provoquée par la chute boursière des foncières cotées et à la méfiance générale des épargnants à l’égard de l’assurance vie. Mais certains fonds tirent leur épingle du jeu.

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L'INVITÉ DU MOIS : Christophe Burtin, DG de Bordier & Cie France

Avril "L’indépendance est une valeur très forte chez nous "
Arrivée en France en 2006 cette petite banque basée à Genève, détenue par la cinquième génération de la famille Bordier, s’est spécialisée dans la gestion de fortune. Le directeur général de sa filiale en France dresse le bilan de 15 ans d’activité et explique ses ambitions sur ce marché très concurrentiel. Il propose notamment d’intervenir en délégation de gestion auprès des CGP et family office.

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L'HUMEUR DE GEF

Corniaud

Bruno Le Maire a beau répéter que la flambée de la dette publique ne sera pas financée par des hausses d’impôt, les Français ne croient pas à sa baguette magique. Selon un sondage Elabe-Les Echos, 76 % d’entre eux jugent cette déclaration « pas crédible ». Comme le dit Bourvil à Louis de Funès dans « Le corniaud », « je suis pas si Youkounkoun que j'en ai l'air ! »

Verbiage

La lecture de la loi de finances est sans doute plus ardue que le décryptage des hiéroglyphes égyptiens. Prenez l’article 70. Il est écrit : « L’article 72 de la loi n° 2019-1479 du 29 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié : 1° La première phrase du deuxième alinéa du c du 1° du I est ainsi rédigée : « 6. Les montants mentionnés à la deuxième ligne du tableau du 1 font l’objet d’une réduction égale à la différence entre le tarif résultant de l’arrêté mentionné au deuxième alinéa du même 1 et le montant minimum mentionné à la deuxième ligne du tableau audit 1. » ; 2° Le 2° du III est abrogé ». Comme aurait dit Alan Greenspan, « si vous avez compris quelque chose c’est que je me suis mal exprimé »...

Ripoux

Après l’énorme scandale Wirecard le patron de l’AMF allemande, le BaFin, vient de prendre la porte, ainsi que son adjointe. Felix Hufeld n’avait rien trouvé de mieux qu’assigner le Financial Times à l’origine des révélations sur les fraudes comptables de Wirecard ! Une enquête est en cours, au sein même du régulateur, pour délit d’initié à l’encontre de plusieurs fonctionnaires . 85, dit-on !

Standing

Le chic est forcément « à la française ». Mais chez les financiers c’est forcément à l’anglaise. La Banque Postale Financement vient de se rebaptiser LBPCF Business Solution pour « porter nos ambitions de développement en France et à l’international ». Selon les mots de son président, l’objectif est de « respecter les valeurs de banque citoyenne » ...

Vous avez dit ISR ?

Dans le sondage annuel que fait réaliser l’AMF auprès des épargnants, il ressort que « l’engagement pour une gestion plus verte, plus durable, plus responsable de votre argent » est le critère de décision... le plus marginal, avec 11 % des réponses contre 13 % l’année dernière. Quasiment aucun épargnant -2 % - ne place cette préoccupation en critère n°1 !

Ciao !

Le fonds en euros de CNP assurances est une vedette dans son registre : +0,58 % en 2020 après +0,80 % en 2019 ! Comme le fait remarquer Emmanuel Narrat, président de Haussmann Patrimoine, « les clients de La Banque Postale souscripteurs des contrats d'assurance vie Vivaccio Vitalite, Vivaccio Essor, Vivaccio Harmonie, Vivaccio Initial, Vivaccio Revenus et Vivaccio auraient bien besoin d'un Conseiller en Gestion de Patrimoine ».

Sur son 31

« Le risque climatique constitue un risque d’investissement ». Comme tous les ans Larry Fink, président du géant BlackRock, a adressé son message le 26 janvier dernier aux patrons des grands groupes dans lequel sa société investit. Il y répète 31 fois le mot « climatique » ! Il claironne : « Nous pensons également que la transition climatique fait naître une opportunité d’investissement historique » et que « BlackRock estime devoir jouer un rôle de premier plan dans cette transition ». Pour autant le géant mondial est loin de joindre l’intention aux actes dans ses votes depuis cinq ans en assemblée générale : en 2020 il a soutenu 14 % des résolutions demandant aux sociétés cotées de publier des informations sur le changement climatique...