Assurance vie
Orientons les Français vers une meilleure rentabilité de leur épargne
- Mercredi 18 septembre 2019 - 16:16
La chute des rendements des fonds en euros, une catastrophe annoncée pour les épargnants ? Bien au contraire c’est une opportunité.
Depuis maintenant plusieurs années, la zone euro est plongée dans un environnement de taux bas. En France, l’une des principales conséquences pour les épargnants est une baisse des rendements de l’un des supports d’investissement préféré des ménages : le fonds en euros des contrats d’assurance vie.
Historiquement délivrant des rendements sans risque, autour de 5% dans les années 2000 à 2010, ce support délivre aujourd’hui des taux autour de 1,50 à 2% en moyenne. Ce qui, une fois les frais prélevés, rapporte un rendement net compris entre 0,50% et 1 %.
Alors est-ce une mauvaise nouvelle ?
Chez Binck.fr, nous pensons au contraire que cet environnement de taux bas est une formidable opportunité pour amener les ménages français à enfin s’intéresser au monde de l’investissement et à améliorer ainsi le rendement de leur épargne ô combien abondante.
Les fonds en euros aux rendements élevés, bien aidés par le livret A garanti par l’Etat, tous deux spécificités françaises, sont historiquement responsables de l’infantilisation des épargnants, à qui, banques, assurances et courtiers, n’ont proposé qu’un produit présenté comme un dépôt rémunérant 5% par an, et sans risque. Difficile effectivement de ne pas être tenté par la facilité et de se laisser séduire par ce support. Mais la conséquence sous-jacente est bien plus pernicieuse et dérangeante à long terme : le niveau d’éducation financière des Français est depuis maintenant 20 ans très bas.
Ajoutons à cela, des marchés financiers de plus en plus sujets aux bulles et crises à répétition et nous voilà dans un contexte que nous pouvons résumer ainsi : une population non formée et infantilisée privée de son hochet historique, et confrontée à la dure loi de la vie adulte du jour au lendemain. Il va désormais falloir s’intéresser à l’économie de notre pays, de la zone euro, du monde pour espérer obtenir du rendement sur son épargne. C’est un changement complet de modèle qu’il faut défendre, comme nous le proposions déjà dans une tribune récente à L’Opinion.
Nous avons tous les jours l’occasion de parler aux épargnants perdus par cette situation. BinckBank est présent dans 5 pays Européens (Pays Bas, Belgique, France, Italie et Espagne) et observe donc de manière privilégiée les différences de comportements et de connaissances financières entre les différentes populations. Force est de constater que la France fait figure de très mauvais élève ; à l’opposé, les Hollandais, sont des experts des placements financiers et n’hésitent pas à investir massivement leur épargne dans des actions ou des obligations. Cependant, quand nos compatriotes connaissent la matière en question, ils sont beaucoup plus enclins à passer le pas et prendre (un peu) de risque : l’exemple le plus flagrant du moment est l’immobilier (2 milliards d’euros au premier trimestre 2019). Placement risqué, mais qui évoque un sujet connu et appréhendable par tous : la pierre. Nous avons tendance à penser que ce succès s’explique également par un discours commercial expliquant souvent que ces placements sont sans risque (mais c’est un autre débat…). Quoi qu’il en soit, l’immobilier est la meilleure illustration de notre propos : quand les Français comprennent, ils investissent.
Cette période représente une opportunité pour nous, professionnels de la finance, mais également pour les pouvoirs publics, de capter enfin l’attention et l’intérêt des français, pour leur éducation financière.
Nous pouvons tous ensemble, mettre en place un dispositif de « cours du soir » pour aider les français à rattraper leur retard et retrouver le chemin raisonnable de l’investissement éclairé.Il est également nécessaire de mieux former les épargnants dès leur plus jeune âge et de mettre plus de pédagogie à l’œuvre. Nous réitérons notre appel au Ministre de l’Education Nationale et de la jeunesse, Jean-Michel Blanquer, qui doit encourager la mise en place de cours de finances personnelles et de gestion d’un budget familial au sein des collèges et des lycées. Ainsi, les jeunes citoyens pourront acquérir certains réflexes financiers importants en même temps qu’ils apprennent les autres bases scolaires.
Nous mettons par exemple à disposition de nos clients la « BinckAcademy », permettant gratuitement, de trouver du matériel pédagogique pour tout niveau de connaissance, guidant ainsi nos clients de façon très pragmatique, vers une démarche d’investissement éclairée.
Nous encourageons tous les courtiers en produits financiers à aller dans ce sens, pour transformer la France, historiquement pays d’épargne sans risque, vers l’investissement.
Il faut en finir avec cette vision manichéenne de l’investissement risqué contre l’épargne non risquée. Tout n’est pas noir ou blanc en économie, au contraire. Il existe des niveaux de risques différents en fonctions de classes d’actifs choisies, des zones géographiques etc…, mais par manque de connaissance, les français, pour la plupart, mettent tous les investissements dans le même panier… et par la même occasion choisissent les livrets et l’assurance vie en euros plutôt que les unités de compte, les comptes titres ou les PEA.
Saisissons tous ensemble cette opportunité pour que la France apprenne à investir, en regardant la réalité en face : rendement = risque. Bonne nouvelle, nous sommes là pour vous aider à gérer ce risque et ainsi, vous permettre d’atteindre vos objectifs en toute connaissance de cause. C’est notamment ce que Binck Vie propose au travers de sa gestion libre accompagnée, et de sa gestion sous mandat : nous définissons ensemble les objectifs de nos clients pour suivre un plan d’investissement sur mesure, que nous expliquons à notre client. Il est l’heure de retrouver le goût de l’investissement et du rendement.
En ce moment chez Binck.fr : Jusqu’à 150€ de prime offerte pour toute première adhésion, et 0% de frais de gestion sur les supports en unités de compte en gestion libre jusqu’au 31/12/2019.*
Matthias Baccino, Directeur général de Binck.fr
Mathieu Ramadier, Manager business development
* voir conditions complètes de l’offre sur www.binck.fr