24062025

Retour

Actualité des sociétés

Actionnariat salarié : l’Observatoire Amundi confirme la tendance

cll0y6xpj4nuc0thh1uy7bgji finance hub cp 1600x790 1.full

L’Observatoire Amundi 2025 de l’actionnariat salarié confirme la dynamique de cette offre proposée par les entreprises à leurs collaborateurs.

L’an dernier, l’actionnariat salarié a enregistré un taux de souscription élevé, avec des montants investis au plus haut en France et à l’étranger, ainsi que des opérations de plus en plus régulières. C’est, notamment, ce qui ressort de l’Observatoire Amundi sur le sujet.

« L’association de la décote et de l’abondement, souligne un porte-parole d’Amundi Investment Solutions, est un gage de succès. »

Les salariés ont investi 3,9 Md€ en actions de leurs entreprises, soit 200 M€ de plus qu’en 2023. Un nouveau pic qui vient conforter la tendance observée depuis quelques années.

En 2024, Amundi a accompagné plus des deux tiers des émetteurs cotés au SBF 120 ayant réalisé au moins une opération d’actionnariat salarié et, plus largement, des entreprises de toutes catégories et de tous secteurs. Son indicateur sur l’actionnariat salarié analyse la tendance actuelle sur la base de 380 opérations effectuées au cours des 12 dernières années.

« 81 % des sociétés ayant réalisé des opérations, est-il précisé dans un communiqué de presse, sont des entreprises cotées et 84 % sont de grandes entreprises (vs ETI et PME). De nombreux secteurs sont représentés : industrie (34 %), biens de consommation (16 %), finance (16 %), services aux collectivités (9 %), technologie (9 %) ou encore santé (6 %)… »

Alignement des intérêts

Il convient aussi de noter que de plus en plus de sociétés étendent le dispositif de partage de la valeur à leurs collaborateurs à l’étranger. Pour les salariés basés en France, l’Observatoire d’Amundi constate un niveau record de souscription moyen aux opérations de 55 % en 2024, contre 51 % en 2023 et 40 % il y a 10 ans.

Le taux de souscription pour les salariés basés hors de l’Hexagone, lui, reste stable depuis cinq ans, autour de 28 %. Une différence qui peut s’expliquer par la « relative » jeunesse de la formule.

Les montants moyens sont de 5.100 € en France (+ 18 % en un an) et 4.350 (+ 23 %) avec, cependant, d’importantes variations selon les sociétés. L’étude d’Amundi montre également que les entreprises augmentent la fréquence des opérations.

« Sur les cinq dernières années et un panel de 60 entreprises, est-il indiqué dans le communiqué, 30 % d’entre elles ont proposé une opération d’actionnariat salarié chaque année. »

L’Observatoire pointe le lien probable entre récurrence des opérations et taux de souscription des employés. Ses responsables y voient une plus grande « appropriation » du dispositif par les salariés lorsqu’il revient de façon régulière.

La majorité des opérations finalisées l’an dernier offraient aux salariés deux avantages financiers cumulés : un abondement sur les sommes engagées et une décote sur le prix du titre. Un double avantage qui a permis à ces opérations d’obtenir un taux de souscription moyen plus élevé, comparativement à celles qui ne proposaient qu’un seul de ces avantages.

« 89 % des opérations d’actionnariat salarié réalisées en 2024, est-il spécifié dans le communiqué, étaient des offres classiques, c’est-à-dire par l’acquisition d’actions via un FCPE investi uniquement en actions de l’entreprise ou par acquisition directe. Le choix des entreprises pour les offres classiques vient du fait qu’elles sont plus simples à appréhender pour les salariés et assimilables à de l’actionnariat traditionnel. »

 

ML