Actualité des sociétés
5 actions à acheter, 5 actions à vendre
- Vendredi 8 juin 2012 - 18:03
- | Par Gestion de Fortune
Heater Brillant, vice-présidente de la recherche actions de Morningstar, dévoile les 5 valeurs internationales préférées de ses équipes. Et les 5 à éviter.
Dans le cadre de la conférence annuelle Morningstar 2012, l'agence de notation a expliqué comment choisir des actions pour son portefeuille en se référant à deux critères d'analyse. Tout d'abord, savoir si l'entreprise possède ou non un avantage durable par rapport à ses concurrents, si ses bases sont saines et si son business model est cohérent.
Ensuite, la valeur de marché. Celle-ci est comparée à une valeur considérée comme théorique, appelée fair value, qui représente selon Morningstar ce que le titre devrait vraiment valoir si les investisseurs étaient totalement rationnels. Elle résulte en fait d'une projection effectuée par l'agence de notation qui calcule un prix probable de marché dans un horizon de 3 ans. Il s'agit dès lors de trouver des actions comportant des discounts, c'est-à-dire ayant une valeur de marché sous-évaluée par rapport a celle attendue dans le futur, afin de profiter d'une plus-value intéressante à terme.
Les actions que conseille Heather Brillant à l'achat sont : Roche Holding AG, BG Group, HSBC, Oracle et Fiat.
La vice-présidente de la recherche actions de Morningstar qui est hispanophone n'oublie toutefois pas le chauvinisme des Français, et nous conseille quelques actions de sociétés basées dans l'Hexagone, même si elle juge que les sous-valorisations sont rares et faibles sur ce marché. Elle table ainsi sur une hausse d'EDF, de Lafarge, de Vivendi et d'Alstom.
A contrario, parmi les titres à éviter, elle cite ceux qui pâtissent d'une concurrence vive (Prudential et Infineon Technologies), ceux qui n'ont plus de perspectives de croissance (Seagate Technology et Sears Holdings Corporation) et enfin un titre qui lui semble surévalué (Hermès).
Et l'experte d'ajouter qu'il faut toujours bien distinguer actions et obligations. Elle s'appuie sur l'exemple de City Group, société pour laquelle elle conseille l'achat d'obligations mais déconseille d'investir dans l'action.
Mis en ligne le 08 Juin 2012