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Banque : un nouvel accord de branche sur les incivilités
- Jeudi 21 novembre 2024 - 10:09
- | Par La rédaction
Il doit notamment permettre de mieux prendre en compte celles commises dans l’environnement numérique, mais aussi les menaces indirectes et les agressions sexistes ou sexuelles.
L’Association française des banques (AFB) a signé avec les cinq organisations syndicales représentatives de la Banque un accord pour prévenir les incivilités et les violences commises envers les salariés des banques.
Il modernise le précédent accord signé 15 ans auparavant, afin notamment de mieux prendre en compte les incivilités « liées au développement de l’environnement numérique », précise l’AFB dans un communiqué. Un système de veille et d’assistance doit être à terme mis sur pied, en lien avec la e-réputation de l’entreprise et des salariés.
« Les politiques de prévention - actions de formations (détection des comportements à risque, conduite à tenir, gestion du conflit…), équipements de sécurité (télésurveillance, enregistrement, signalétique, conditions d’accueil...), accompagnement des salariés (soutien juridique, médical, psychologique) - sont réaffirmées et renforcées », détaille l’AFB.
L’accord englobe également les menaces indirectes ou concernant des proches et une définition précise des incivilités de nature sexistes ou sexuelles.
« Deux ans après la signature d’un nouvel accord sur la sécurité dans les agences bancaires, la branche de la Banque complète le dispositif avec un nouvel accord sur la prévention des incivilités qui inclut notamment le sujet des violences numériques et via les réseaux sociaux, écrit Maya Atig, directrice générale de l’AFB. Si le phénomène des incivilités reste stable dans un contexte économique tendu, nous devons poursuivre notre vigilance et soutenir nos collaborateurs qui conseillent et financent chaque jour, dans nos agences ou à distance, nos concitoyens. »
En 2023, 5 117 incivilités ont été recensées dans les banques membres de l’AFB (qui représentent 182 000 salariés), entraînant le dépôt de 355 plaintes par les salariés ou les banques. 2 % des incivilités commises étaient des atteintes à l’intégrité physique.
