29032024

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Gestion d’actifs

Fonds à échéance : Richelieu gestion lance Richelieu 26


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Richelieu 26, nouveau fonds daté, est principalement investi en obligations d’entreprises à échéance fin décembre 2026. Accessible à tous, il est déjà référencé auprès de plusieurs compagnies d’assurance.

Le nouveau fonds de Richelieu Gestion, Richelieu 26, est un fonds daté ouvert à tout le monde, sans droits d’entrée ni droits de sortie, classifié Article 8 de la SFDR et éligible à l’assurance-vie. Il combine les caractéristiques d’une obligation classique (rendement connu à l’avance, réduction progressive de la duration et, donc, du risque de taux, échéance fixe) et la diversification d’un fonds obligataire traditionnel.

« Les hausses de taux sont historiques par leur ampleur et la rapidité du mouvement, explique Alexandre Hezez, stratégiste du groupe Richelieu et cogérant de Richelieu 26. Notre scénario central : une lente décrue de l’inflation, qui sera pour les trois prochaines années supérieure en moyenne à celle des dix dernières années. Dans ce contexte, un fonds à échéance a du sens. »

Le fonds joue la carte de la simplicité : le fonds est exclusivement investi en obligations d’entreprises « solides » émises en euro et exclut tout produit complexe. A noter que les porteurs pourront sortir du fonds à tout moment ou rester investis jusqu’à l’échéance.

Quatre ans, l’horizon idéal

Avec la remontée des taux d’intérêt, l’équipe de gestion est convaincue que les entreprises à fort levier d’endettement pourraient être « à risque » au cours des deux prochaines années. Elle ne sélectionne aucune obligation dont la notation est inférieure à BB– et favorise largement les sociétés européennes (80 %-90 % du portefeuille). Elle suit une approche propriétaire « best in universe » qui, au sein de l’univers d’investissement initial, retient les 80 % des émetteurs ayant obtenu la meilleure notation ESG.

La moitié des émetteurs sont français et relèvent d’une vingtaine de secteurs d’activité. 40 % de l’actif sont investis sur le segment « investment grade ». « Notre choix pour l’échéance 2026, précise Etienne Dubourg, gérant obligataire chez Richelieu Gestion, est en partie lié à la forme de la courbe des taux. Sur la partie courte de la courbe, les rendements augmentent très rapidement avec la maturité. Mais, à partir d’une certaine maturité, la courbe s’aplatit. Faire du 5 ans n’apporte pas forcément beaucoup plus de rendement que sur du 4 ans, alors que le risque, lui, augmente. Plus la maturité s’éloigne, moins il y a de visibilité, aussi bien du point de vue macroéconomique que de la solidité financière des différents émetteurs. »

ML