Marché

BNP Paribas Cardif et Axa IM se disent définitivement oui

La signature de l’accord d’acquisition d’Axa a eu lieu le 21 décembre, pour un prix de vente de 5,1 Md€.

Après être entrées en négociations exclusives début août, BNP Paribas Cardif et Axa ont signé l’accord d’acquisition d’Axa Investment Managers le 21 décembre.

Cette signature fait suite à l'achèvement de la procédure d'information-consultation des instances représentatives du personnel concernées des groupes Axa et BNP Paribas sur les enjeux stratégiques du projet.

Le prix de cession se chiffre à 5,1 Md€ au closing prévu pour mi-2025 avec un impact anticipé sur le ratio CET1 du groupe bancaire de 25 points de base. La vente reste soumise à l’accord des autorités compétentes.

« En prévision du processus de clôture, l'ensemble des équipes travaille désormais pour accueillir les collaborateurs et les clients d’Axa IM au sein du groupe BNP Paribas Cardif » a précisé dans un communiqué Renaud Dumora, président de BNP Paribas Cardif et directeur général adjoint de BNP Paribas.

Le communiqué ne précise cependant pas le périmètre du partenariat de 15 ans qui doit voir Axa confier la gestion d’une partie de ses capitaux au gérant d’actifs de la banque. A l’issue de l’opération, BNP Paribas Cardif récupère 850 Md€ d’encours, portant son total à 1500 Md€.

Début septembre, la filiale d’Axa IM dédiée à l’investissement alternatif (Alts), annonçait racheter Capza d’ici 2026. Axa était déjà actionnaire de la plateforme d’investissement privé spécialiste de la dette privée et du private equity en mid-market (qui gère quant à elle 9 Md€ d’actifs) depuis sa création, avant d’en devenir progressivement actionnaire majoritaire.

Le monde de la gestion d’actifs européen semble entrer dans une phase de consolidation, suivant un schéma répété dans lequel un assureur se recentre sur son cœur de métier en se délestant de sa filiale de gestion.

En parallèle du rachat d’Axa IM par BNP Paribas, Generali est entré en négociations avec Natixis IM en vue d’un rapprochement. Cependant, celles entre Amundi et Allianz sont au point mort depuis début décembre, en raison de différents sur la structure et le contrôle de la future entité.