22122024

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Tendance

Une baisse faible et disparate en 2012 pour l'immobilier français

Selon les notaires de France, les prix immobiliers baisseront en 2012 mais à un rythme plutôt faible. Paris pourrait à nouveau progresser, alors que les prix de l'ancien diminuent dans l'ensemble de manière disparate selon les villes.

Dans le cadre d'un communiqué de presse, les Notaires de France ont révélé leurs prévisions pour les prochains mois. Ils écartent un scénario catastrophe avec un effondrement généralisé des prix, et s'attendent plutôt à une « année grise », avec des prix soutenus par des taux de crédit immobilier actuellement très faibles.

Pour ce qui est des prix effectivement constatés au premier trimestre 2012, la chute escomptée par certains n'a pas eu lieu. En effet, les prix de l'immobilier restent en croissance positive en rythme annuel : + 3,9 % pour les appartements anciens, et + 0,8 % pour les maisons anciennes. Toujours en rythme annuel, les prix ont augmenté de manière significative en Ile-de-France (+6,2 % pour les appartements, et +3,8 % pour les maisons), un peu moins en province (+1,7 % en rythme annuel pour les maisons).

En revanche, en rythme trimestriel (premier trimestre 2012 comparé au dernier trimestre 2011), la baisse est bel et bien enclenchée, mais reste très modérée : pour l'ensemble du territoire, les appartements et les maisons dans l'ancien reculent respectivement de 1,1% et de 1,2 %. Pour ce qui est des perspectives émises par les Notaires de France, concernant la capitale, l'évolution des prix dans l'ancien sur un an devrait être « très légèrement négative », notamment si le nombre de transactions retrouve des niveaux plus élevés.

Concernant les appartements, les notaires s'attendent à une légère baisse au sein des grandes villes de province en 2012. Les autres marchés, moins prisés, ne devraient pas non plus s'effondrer, la baisse annuelle des prix devant être comprise entre 5 et 10 %.

Seuls le prix les maisons devrait vraiment subir un choc. Comme le précisent les Notaires, « nos indicateurs avancés nous laissent à penser que la résistance des prix à la baisse sera plus faible ». La baisse devrait osciller entre -5 % et -15 % selon les régions.

Le marché du neuf n'est pas en reste : les ventes de maisons neuves sont en baisse de 19 % à fin mai 2012 par rapport à l'année dernière. Les mises en vente diminuent également mais dans une moindre proportion, ce qui engendre un surplus de logements proposés à la vente, et donc des délais moyens d'écoulement accru, qui passent de 7 à 9 mois et demi dans le collectif et de 10 à 11 mois en individuel.

Villes : les bons et les mauvais élèves
Prix médian du premier trimestre 2012 par rapport au premier trimestre 2011 pour les appartements anciens
(hors Dom-Com)

Les 7 plus fortes hausses

Les 7 plus fortes baisses

Ville Prix / m² en euros Evolution sur 1 an Ville Prix / m² en euros Evolution sur 1 an
Amiens 2 300 + 10,3 % Nîmes 1 670 - 13,3 %
Limoges 1 360 + 10,3 % Mulhouse 1 140 - 12,3 %
Bourges 1 510 + 8,8 % Reims 2 070 - 6,7 %
Bayonne 2 710 + 7,3 % St Etienne 1 220 - 6,5 %
Paris 8 259 + 7,0 % Rouen 2 240 - 3,2 %
Rennes 2 300 + 7,0 % Montpellier 2 500 - 2,9 %
Tours 2 250 + 6,9 % Strasbourg 2 330 - 2,8 %

 

 

Mis en ligne le 27 Juillet 2012