11122025

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Actualité des sociétés

Amundi lance un fonds Euro Crédit Biodiversité

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Amundi élargit sa gamme en investissement responsable avec le fonds Amundi Responsible Investing Euro Credit Biodiversity.

 

Conformément aux plans stratégiques récemment dévoilés au sein du groupe Crédit Agricole, Amundi, premier gestionnaire d’actifs européen, continue de développer de nouvelles solutions permettant aux investisseurs de participer à la préservation du capital « naturel ».

Accessible aux investisseurs institutionnels et aux particuliers qui recherchent une allocation thématique en faveur de la biodiversité, et ce dans l’univers des obligations d’entreprise libellées en euros, le nouveau fonds, Amundi Responsible Investing Euro Credit Biodiversity, que géreront Alban de Faÿ, responsable des investissements obligataires responsables, et Daniela Montezuma, gérante crédit, a pour vocation de lutter contre la perte de biodiversité.

Un risque économique

« La perte de la biodiversité, commente Amaury d’Orsay, responsable de la plateforme obligataire chez Amundi, constitue un risque économique important, car elle perturbe les chaînes d’approvisionnement, réduit la productivité et dévalorise les actifs réels. Dans le même temps, l’investissement dans le thème de la biodiversité gagne en popularité et peut être canalisé par des solutions d’investissement obligataire sur mesure. »

Amundi Responsible Investing Euro Credit Biodiversity, qui offrira des caractéristiques financières comparables à celles du crédit « traditionnel », s’exposera à des secteurs représentatifs d’importants enjeux en matière de biodiversité.

Catégorisé Article 8 de la SFDR, il intégrera également la préservation et la restauration de la biodiversité, ainsi que des critères ESG, dans son processus de sélection des émetteurs et la construction de portefeuille.

Les émetteurs qui ont un impact négatif « significatif » sur la biodiversité seront exclus.

En revanche, les activités et les projets qui favorisent la préservation et la restauration de la biodiversité seront passés au crible. Alexandre Faÿ et Daniela Montezuma chercheront aussi à réduire la « pression » sur la biodiversité en gérant l’empreinte biodiversité du portefeuille et en favorisant les entreprises qui ont les « meilleures » pratiques (évaluées à l’aide d’un « scoring » interne) dans les domaines concernés.

 

ML