Gestion d’actifs
Epargne salariale : les salariés choisissent la prudence
- Lundi 1 juin 2020 - 11:23
- | Par Carole Molé-Genlis
Un salarié sur deux a perçu de l’épargne salariale en 2019 et 7 sur 10 ont choisi de l’investir plutôt que de la percevoir immédiatement selon un étude OpinionWay pour la Semaine de l'épargne salariale. Mais ils choisissent alors la prudence.
La lettre de l’Observatoire de l’épargne de l’AMF publiée ce 29 mai 2020 dévoile les grandes tendances d’un sondage effectué du 4 au 13 février dernier sur la perception de l’épargne salariale. Un salarié actif sur deux (51%) a déclaré avoir perçu une prime d’intéressement, une participation ou de l’abondement dans les 12 mois précédents l’étude. Rappelons que selon les dernières statistiques de l'AFG, plus de 10 millions de Français disposent de 13 470 € d’épargne salariale en moyenne en 2019.
Parmi ces bénéficiaires, seuls deux salariés sur dix ont indiqué avoir choisi de percevoir immédiatement cet argent sans le placer, mais sept salariés sur dix ont indiqué l’investir, certains en totalité (60%), d’autres partiellement (70%).
Un détenteur d’un plan d’épargne salariale sur deux (52%) estiment connaître les offres d’investissement disponibles dans leur PEE et leur Perco : parmi ceux-ci, 90% estiment que les offres leur permettent de faire un placement adapté à leur besoin et de réaliser une bonne diversification.
Ces détenteurs d'épargne salariale n'en sont pas à une contraction près quand on leur demande comment ils s'en sortent pour gérer cet argent. Car 71% se déclarent capables de choisir eux-mêmes leurs placements au sein de leur épargne salariale, mais ils sont 55% à déclarer avoir besoin d'accompagnement pour les aider à gérer leur épargne salariale.
Placements prudents pour les trois quarts
Une appréciation sans doute en trompe l’œil puisqu’ils investissent aux trois-quarts dans des placements prudents dont 25% dans des fonds monétaires qui le plus souvent leur procurent un rendement négatif. Par ailleurs, 45% privilégient les fonds diversifiés et 25% les fonds en actions.
Carole Molé-Genlis