24112024

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Gestion d’actifs

Pour Crédit Mutuel AM, l'ajustement des marchés n'est pas terminé


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L’asset manager a décidé de sous-pondérer les actions et fait preuve de neutralité sur l’exposition globale obligataire, avec des convictions différentes selon les classes d’actifs de ce segment.

Le Crédit Mutuel Asset Management se veut très prudent pour les semaines et mois à venir. Selon Eliana de Abreu, directrice des gestions, l’ajustement des marchés n’est effectivement pas terminé et l’environnement est peu porteur pour les actifs risqués. « Dans ces conditions, pour éviter des mauvaises surprises nous sous-pondérons les principaux marchés actions (USA et Europe). Nous repassons neutres sur les marchés d’actions chinoises et japonaises car les banques centrales japonaises et chinoises mènent des politiques monétaires moins restrictives et soutiennent leur économie », assure-t-elle.

Si la société de gestion est donc plutôt négative globalement sur les actions, elle se dit neutre du côté des obligations. « Après avoir été malmenées par les risques de récession, les obligations IG (Investment Grade) et HY (High Yield) devraient mieux se comporter. Dans ces conditions, nous relevons à neutre les papiers IG et maintenons notre neutralité sur le HY », ajoute la responsable de Crédit Mutuel AM. Quant à la catégorie des obligations indexées sur l’inflation, l’asset manager a décidé de maintenir la surpondération des obligations de la zone Euro et de ramener les américaines au même niveau.

Du côté des obligations convertibles, qui n’ont guère été à la fête ces derniers mois, la société de gestion se montre plutôt positive sur cette classe d’actifs : « les taux de rendement actuariel de certaines obligations convertibles redeviennent intéressants. La sélectivité s’impose toutefois sur la qualité des émetteurs », détaille la responsable. De fait, ce marché souffre des récents retournements tant sur les marchés actions qu’obligataires. De même les investisseurs sur ce segment se plaignent-ils du manque de sous-jacents, et de la faiblesse de son marché primaire.

PBB