12102024

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Gestion d’actifs

Tiepolo et Demandolx fusionnent

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L’univers de la gestion privée est en pleine ébullition. Oudart, Cholet Dupont, Amplegest, Auris ont renoncé à leur indépendance pour gagner en envergure. Maintenant c’est La Financière Tiepolo et Demandolx Gestion qui se rapprochent. Mais en restant indépendants, en concurrence avec les banques privées.

« Notre objectif, avec mes associés, n’a pas été de faire une cession, mais une transmission. Ce n’est pas la même chose, parce qu’entre les deux il y a l’intérêt du client et celui des collaborateurs » explique Eric Doutrebente, 61 ans, qui ne conservera que 5% de la nouvelle société. Lui et ses associés, Dominique Villeroy de Galhau, Raymond Sorel et Thierry Barbier, ont décidé de se rapprocher de J. de Demandolx Gestion, une société de gestion partageant la même vision du métier. A savoir : 100% indépendant (avec au capital uniquement aux mains de collaborateurs de l’entreprise), 100% non intermédié, 100% en gestion de portefeuille titres cotés et 100% en clientèle privée sous mandat (ou en fonds pour les petits tickets). Le rachat se faisant par financement mezzanine auprès d’Andera Acto, avec l’appui d’un pool de banques prêteuses.

Le « nouveau Tiepolo »

C’est leur expression, mais la nouvelle entité se dénomme Tiepolo. Nouveau parce que c’est un nouveau management à cinq têtes : les quinquas Roland de Demandolx, actionnaire largement majoritaire, le fils du fondateur de J. de Demandolx Gestion, ex Amundi USA, épaulés par deux directeurs généraux, Philibert de Rambuteau et Nicolas-Xavier de Montaigut ; et les « anciens », Eric Doutrebente, qui devient président du conseil de surveillance et qui va « accompagner » la transmission de la clientèle, et Dominique Villeroy de Galhau, au comité de direction. La nouvelle entité pèse 1,8 Md€ pour quelque 1400 familles, avec 32 collaborateurs, dont 1,55 Md€ de l’ancien Tiepolo pour 1300 familles et 26 collaborateurs. « Avec cette envergure nous arriverons plus facilement à convaincre des gérants privés de talent de nous rejoindre » souligne Roland de Demandolx qui, de son côté, gérait jusque-là un encours de 250 M€.

Pour plus d’informations, nos explications dans notre prochaine édition.

JDE