Gestion d’actifs
Quand Amundi fait ses premiers pas sur le marché de la gestion de patrimoine en Chine
- Jeudi 1 octobre 2020 - 15:30
- | Par Carole Molé-Genlis
Amundi s’associe à BOC Wealth Management pour lancer une société de gestion en Chine. C’est la première joint-venture dans ce secteur de la gestion de patrimoine pour les particuliers détenue majoritairement par un acteur étranger.
Amundi fait ses premiers pas sur le marché chinois des investisseurs particuliers. Courant octobre 2020, Amundi BOC Wealth Management Company Limited va commencer ses activités. Cette joint-venture chinoise, qui associe Amundi (à 55%) et BOC Wealth Management (à 45%), une filiale de Bank of China, a en effet obtenu une licence auprès des autorités bancaires chinoises.
Selon le communiqué d’Amundi, c’est la « première société de gestion avec un actionnaire majoritaire étranger à pouvoir développer et commercialiser en Chine une offre relevant du régime des produits de gestion de patrimoine ». En juillet 2019, rappelle Amundi, les autorités chinoises avaient annoncé des mesures pour ouvrir plus largement leur secteur financier.
Cette nouvelle société de gestion vise d’abord le marché des investisseurs particuliers à commencer par les clients de Bank of China puis ceux d'autres réseaux locaux et des plateformes en ligne. Elle devrait proposer « d’ici la fin de l’année » des produits ouverts ou à échéance investis dans des actifs liquides en RMB : des produits de taux et des produits diversifiés offrant des rendements attractifs avec un profil de risque faible à modéré.
Amundi BOC Wealth Management Company Limited s'appuiera sur la plateforme informatique d'Amundi (Alto) adaptée au marché chinois. Le conseil d’administration sera présidé par LIU Huijun est nommé président du conseil d’administration et BAO Aili en est la directrice générale.
Cette entreprise « va par ailleurs permettre d'accélérer le développement d'Amundi en Chine, un pays dont nous pensons qu’il deviendra l'un de nos principaux marchés dans la décennie à venir », estime Yves Perrier, directeur général d'Amundi.
CMG