Gestion d’actifs
EasyBuziness passe au crible les fonds français et européens
- Lundi 9 septembre 2019 - 16:14
- | Par Carole Molé-Genlis
La fintech EasyBuziness veut rendre plus lisible la sélection de fonds. Elle a déjà séduit une cinquantaine de professionnels du patrimoine.
Pas facile pour les CGP non seulement de s’y retrouver dans les milliers de fonds français et européens (sans compter les différentes parts), mais aussi d’expliquer de façon compréhensible à leurs clients les raisons de leur choix pour réaliser des arbitrages. C’est pour répondre à ces besoins que Bruno Zutterling, Claude Cadeau et Edgard Bornet ont décidé de créer EasyBuziness.
140 000 part de fonds passées au crible
Après trois ans de développement et un an de test auprès d’une cinquantaine de professionnels du patrimoine et d’investisseurs institutionnels, la plateforme qui passe au crible plus de 140 000 parts de fonds français ou européens veut passer à la vitesse supérieure. Sa vocation est de « mettre à disposition des professionnels du patrimoine des outils de sélection et d’analyse de portefeuilles qui soient compréhensibles par le client particulier », a expliqué Bruno Zutterling, lors d’un point presse ce 4 septembre 2019.
1 000 € à 2 500 € par an selon la formule
EasyBusiness propose ainsi quatre fonctionnalités sous forme d'abonnement allant de 1 000 à 2 500 € par an. D’abord, la notation et la sélection de fonds à travers trois critères : la performance absolue, la régularité et la compétitivité qui sont notés de 0 à 20/20.
La fintech propose aussi un outil de diagnostic de portefeuille pour « repérer en un clin d’œil les points forts et les points faibles du portefeuille d’un prospect », précise Claude Cadeau, directeur associé.
EasyBuziness permet également l’analyse détaillée des portefeuilles : elle consiste à évaluer la proportion de bons, moyens et mauvais fonds comparés à leurs concurrents ce qui permet d’attribuer une note globale au portefeuille. Cette fonctionnalité permet aux professionnels de restructurer, améliorer la qualité des OPCVM des portefeuilles et donc la performance qui en découle.
C’est également un outil de profilage de risque de portefeuille permettant au CGP de montrer à leurs clients les différents profils de risque (prudent, équilibré, dynamique…) et leurs comportements historiques en termes de rendements et de pertes.
Enfin, c’est un outil d’alerte sur les fonds : en cas de comportement inhabituel du fonds, le professionnel est aussitôt alerté par mail pour le cas échéant, procédé à un arbitrage.
Carole Molé-Genlis