Gestion d’actifs
Lombard Odier Private Bank : dix thèmes d’investissement à suivre en 2019
- Lundi 7 janvier 2019 - 15:08
- | Par Gestion de Fortune
Stéphane Monier, chief investment officer de Lombard Odier Private Bank, se lance ! Pour lui, les valorisations des actions sont attrayantes. Et dix orientations d’investissement peuvent être privilégiées.
Pour Stéphane Monier, le responsable des investissements de Lombard Odier Private Bank, les dix points qui devraient marquer l’année 2019 et dont les investisseurs pourraient tirer profit sont : la volatilité, la liquidité, les actions, les technologiques et les bancaires, les actifs émergents, le pic des taux réels, la faiblesse du billet vert, la recherche de devises refuges, le rebond de la livre sterling et les matières premières.
Les actifs risqués étant désormais plus sensibles aux facteurs macroéconomiques et l’incertitude politique jouant un rôle croissant, la volatilité des marchés financiers paraît appelée à durer. Dans ce contexte, l’existence d’une poche de cash permettra, le cas échéant, de saisir des opportunités tactiques.
Stéphane Monier continue à privilégier les actions, au détriment des segments obligataires à bêta élevé (sensibles au niveau des taux d’intérêt et susceptibles de souffrir d’illiquidité). La rentabilité des entreprises, elle, ne devrait pas être entamée tant que les taux réels resteront en deçà de la croissance potentielle.
Vers une revanche des bancaires
Les bancaires, en retard des deux côtés de l’Atlantique, et les technologiques, toujours en croissance, paraissent devoir être surpondérées. La confiance des investisseurs pour les actifs émergents, elle, pourrait se renforcer, car les pays en développement présentent des balances courantes solides, d’importantes réserves de change et des cycles économiques précoces. La sous-pondération de la dette souveraine dans les portefeuilles pourrait finir par se réduire, après le pic atteint sur les taux réels.
S’agissant du dollar, le stratégiste anticipe une dépréciation, en raison, principalement, du creusement du double déficit américain (courant et budgétaire) qui pèsera sur la devise. Il mise sur une stabilisation des monnaies émergentes, après les ventes massives dont celles-ci ont fait l’objet en 2018, et table sur une probable appréciation de la livre sterling, quel que soit le scénario du Brexit.
Enfin, les matières premières devraient, selon lui, être bien orientées, du fait d’un équilibre serré entre l’offre et de la demande, ce qui devrait être positif pour le pétrole et les métaux de base, notamment. Elles constituent un élément de diversification supplémentaire.
Michel Lemosof