Les actions, reines des placements de long terme

Selon une étude réalisée par Marc Touati pour le compte de la plateforme d’investissement en ligne Trade Republic, le système des retraites en France va droit dans le mur. D’où l’impératif de préparer le plus en amont possible une retraite par capitalisation. Pour ce faire, la démocratisation de l’investissement ne pourra passer que par un changement de culture.

Ce constat que nombre d’experts clament depuis longtemps n’a jamais été aussi vrai : le système des retraites en France va droit dans le mur. Marc Touati, président et chef économiste d’ACDEFI ne dit rien d’autre dans une étude qu’il a récemment rendue publique pour le compte de Trade Republic. Toutes les données macro-économiques, démographiques et conjoncturelles démontrent, en effet, qu’il sera de plus en plus difficile, pour l’Etat, de maintenir une retraite individuelle par répartition correcte. Et pour cause : en 1950, la durée de vie moyenne à la retraite était de…2 ans. Elle est actuellement de 23 ans et devrait atteindre 33 ans en 2060. En parallèle, on comptait 3 actifs pour un retraité au début des années 1970. On n’en compte plus que 1,5 pour un retraité aujourd’hui.

« Dans ce cadre, plutôt que de refuser de protéger nos retraites qui sont de plus en plus en danger, il serait bien plus audacieux d’épargner sur le long terme de façon régulière tout en réduisant au maximum les coûts de nos investissements », estime Marc Touati. C’est ce que propose d’ailleurs Trade Republic, plateforme d’investissement mobile d’origine allemande qui prône l’investissement sous forme de PIP (plan d’investissement programmé) sur des ETF ou des titres vifs, « le meilleur moyen de se positionner sur des placements efficaces sur le long terme tout en payant le moins de frais possible », lance Matthias Baccino, directeur France de Trade Republic.

Rien de mieux que les actions

Selon cet expert, la Bourse, l’or et les obligations sont, effectivement, les trois meilleurs placements sur le long terme (sur au moins 8-10 ans) tant en matière de rentabilité que de fiabilité. « Investir n’est pas réservé qu’aux riches ! », argumente-t-il. Et de donner pour exemple un investissement mensuel de 100 euros sur un ETF MSCI Euro en 2012. En 2021, le capital atteindrait 21 500 euros, pour une mise de 11 400 euros, soit un rendement de 88%. Si ces sommes avaient été investies sur un fonds en euros, il aurait récupéré, selon les calculs de Trade Republic, 11 950 euros, soit un gain de 4,9%. Il est clair, toutefois, que les foyers les plus modestes ne peuvent pas forcément mettre 50 ou 100 euros de côté chaque mois pour épargner.

ML