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Assurance vie : les UC toujours boudées par les épargnants
- Jeudi 1 juin 2017 - 15:55
- | Par Gestion de Fortune
Selon un sondage Assurancevie.com/Ipsos, les épargnants français peinent toujours à s'orienter vers les unités de compte. Pire, 40 % des détenteurs d'assurance vie ne savent même pas ce qu'est une UC !
Pour convaincre les Français à aller en masse vers les unités de compte et s'affranchir du fonds en euros, les compagnies d'assurance et les distributeurs vont devoir faire preuve de beaucoup de pédagogie, à en croire le dernier sondage Assurancevie.com/Ipsos sur les Français et l'assurance vie.
Certes 46 % déclarent détenir au moins un contrat et 14 % ont l'intention d'en souscrire prochainement un nouveau. Leur canal de distribution privilégié pour y souscrire reste les agences bancaires (66 % des assurés en détiennent au moins un chez un bancassureur), suivies des mutuelles (15 %) , des agents généraux (10 %), des distributeurs Internet (5 %) à égalité avec les associations d'épargnants. 3 % seulement ont eu recours à un CGPI.
Plus étonnant, en dépit de la baisse du taux de rendement, 57 % des Français qui possèdent un contrat d'assurance vie se déclarent satisfaits du rendement de leur fonds en euros, dont la moyenne atteint à peine 1,80 % en 2016. Les adhérents d'association d'épargnants sont les plus satisfaits (74%) alors que les clients de CGPI- sans doute plus exigeants - ne sont que 51 % à être satisfaits du rendement.
Le manque d'information est sans doute la raison du désintérêt des épargnants à l'égard des unités de compte, selon Edouard Michot, président d'Assurancevie.com : à peine 30 % des détenteurs d'assurance vie déclarent avoir déjà investi dans des unités de compte et 7 % en ont l'intention. 40 % des sondés déjà détenteurs d'un contrat ou qui souhaitent en souscrire un déclarent ne pas connaître les unités de compte.
Quand on rentre dans le détail, parmi ceux qui ont investi en UC ou qui en ont l'intention, 57 % déclarent privilégier les supports financiers comme les fonds actions ou obligations mais à peine 15 % optent pour les SCPI ou OPCI et 6 % pour les trackers, sans doute par ignorance ou simplement parce que leur contrat ne leur propose pas un éventail aussi vaste de fonds.