22122024

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Assurance vie

59 % des souscripteurs d'assurance vie prêts à privilégier d'autres produits d'épargne

Une modification défavorable de la fiscalité de l'assurance vie entraînerait de très lourdes conséquences dans le comportement des souscripteurs. Ils clôtureraient massivement leurs contrats ou opteraient pour d'autres supports.

L'enquête Ipsos/Logica réalisée à la demande de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) et publiée dans Le Monde du 2 avril, témoigne à l'évidence de l'attachement des épargnants à la continuité de la fiscalité des produits auxquels ils souscrivent. S'agissant de l'assurance vie, une fiscalité moins favorable pousserait 59 % d'entre eux à lui préférer d'autres placements (35 %) ou à cloturer leurs contrats (24 %). Certes, cette décision pourrait laisser à penser que les assurés se tireraient une balle dans le pied dans la mesure où la taxation en cas de retraits avant la huitième année est pénalisante. Mais c'est oublier, souligne la FFSA, que 64 % des encours des sociétés d'assurance vie ont été versés il y a huit ans ou plus et sont donc assortis de la fiscalité de base, soit un prélèvement libératoire de 7,5 %.


Pour 66 % des sondés, l'assurance vie est un moyen fiable et sûr d'épargner

Autres enseignements de ce sondage, 66 % des épargnants considèrent l'assurance vie comme un moyen fiable et sûr d'épargner et  61 % comme une bonne façon de préparer sa retraite. Pour autant, si 42 % la trouvent correctement rémunérée, 47 % ne partagent pas ce point de vue.Et si au lieu d'envisager de taxer plus fortement l'assurance vie, Bercy devait s'attaquer à d'autres cibles, lesquelles devraient être visées en premier lieu : les oeuvres d'art viennent en tête (72 %) suivies par les actions pour 71 % des sondés.

 

Mis en ligne le 4 avril 2011