06122024

Retour

Actualité des sociétés

Technologie Disruptive : Les contours de l’industrie s’estompent

TechVRGdF

La technologie disruptive modifie fondamentalement les « anciens » systèmes industriels, en créant de nouvelles composantes de marché et en marginalisant les anciennes.

  (Publi-communiqué)

 

Cette innovation va au-delà de l’industrie technologique proprement dite, puisqu’elle a un impact sur presque tous les secteurs et offre des opportunités de croissance intéressantes pour les investisseurs. Pour autant, l’ampleur et le rythme de ces bouleversements qui transforment les entreprises, ainsi que le fonctionnement des économies et des sociétés, requièrent une gestion prudente.

Refaçonner numériquement le cadre industriel traditionnel

Les dépenses technologiques mondiales devraient atteindre 4 700 milliards de dollars en 2024, soit une augmentation de 5,3 % par rapport à l’année précédente.[1]
La majeure partie de cette hausse des dépenses est orientée vers l’intelligence artificielle générative (IA) et les logiciels, mais les entreprises investissent également dans l’innovation verte et numérique, des domaines qui s’étendent bien au-delà des divisions technologiques traditionnelles.

BNP Technologie Disruptive

Les performances boursières semblent actuellement concentrées sur la technologie, mais l’innovation numérique, sous l’impulsion de l’IA, gagne peu à peu tous les secteurs d’activité. Les entreprises manufacturières et industrielles intègrent la robotique, l’impression 3D, la maintenance prédictive et l’optimisation de la logistique dans leurs processus, et utilisent l’IA pour mieux gérer et contrôler les chaînes d’approvisionnement. Le secteur financier a quant à lui recours à des technologies de paiement numériques, à la prévention de la fraude et à la « blockchain » pour renforcer et rationaliser ses systèmes. Et de l’élaboration de médicaments au traitement des patients, l’IA influe sur presque tous les aspects du secteur médical.

La technologie offre également de formidables opportunités dans le domaine social, comme un meilleur accès aux technologies de la communication et une plus grande égalité des chances dans l’éducation, notamment grâce à des approches d’apprentissage personnalisées plus poussées. La technologie peut même aider à réaliser les économies d’énergie et de ressources nécessaires pour faire face au changement climatique.

Les facilitateurs technologiques

Les thèmes technologiques connaissent également une croissance significative, et plus particulièrement les « facilitateurs technologiques » interdépendants qui participent à une généralisation de la numérisation et de l’intelligence artificielle.

Le « cloud computing » permet une utilisation efficace des ressources informatiques, réduit le coût et la complexité de la création d’une nouvelle entreprise, et permet le développement rapide d’applications et la multiplication de nouveaux produits et services. Les fournisseurs de services dématérialisés pourraient également contribuer au développement de systèmes d’IA plus étendus et plus puissants, étant donné que nombre de ces modèles sont exécutés dans le « cloud ».

Le développement et l’exécution des grands modèles de langage qui sous-tendent l’IA générative ont fait exploser la demande d’unités de traitement graphique (GPU), un composant innovant de l’ingénierie des semi-conducteurs. La demande de semi-conducteurs à long terme pourrait également être portée par d’autres marchés finaux, notamment le secteur automobile— qui voit son contenu électronique augmenter et ses stocks rester faibles — et les centres de données qui accompagnent les initiatives liées au « cloud » et à l’IA.

Parallèlement, les applications liées à l’Internet des objets (IoT) comprennent la domotique et la sécurité, le suivi de la condition physique et de la santé, l’automatisation des usines, le suivi des actifs, les transports en commun, les villes intelligentes et les compteurs des services aux collectivités.

Si l’IA oblige les investisseurs à redéfinir leur conception de la technologie, tous les segments technologiques ne sont pas pour autant florissants. Les dépenses globales en matière de commerce électronique sont encore en train de se normaliser après une demande exceptionnelle pendant la pandémie, et les dépenses en ordinateurs personnels et en smartphones bas de gamme ont été relativement faibles au regard des tendances historiques.

Innovations en matière de cybersécurité

Dans la mesure où les entreprises de tous les secteurs considèrent la transformation numérique comme un impératif stratégique, le marché de la cybersécurité devrait connaître une croissance importante dans les années à venir en raison des menaces croissantes liées aux cyberattaques, aux violations de données et à d’autres formes de cybercriminalité. Sachant que le coût annuel de la cybercriminalité devrait augmenter entre 2023 et 2028, on estime que les dépenses mondiales en matière de sécurité et de gestion des risques augmenteront de plus de 14 % cette année et devraient atteindre environ 425 milliards de dollars d’ici 2030.[2]

Alors que les menaces numériques deviennent de plus en plus complexes, un rapport de McKinsey suggère que l’heure est à l’innovation dans le secteur de la cybersécurité, qui doit continuellement améliorer la technologie et réduire la complexité. Il appelle à donner la priorité aux options de cybersécurité dans le « cloud », en particulier pour les industries hautement réglementées, et à poursuivre les investissements dans l’automatisation, l’IA et l’innovation en matière d’apprentissage automatique. Il préconise également que les offres de cybersécurité se concentrent sur les résultats en matière de sécurité plutôt que sur les technologies individuelles.[3]

La rupture doit être gérée avec prudence

La capacité disruptive de la technologie conduit souvent à des changements anticipés pour les uns et inattendus pour d’autres. L’histoire nous a appris que les révolutions industrielles s’accompagnent souvent d’une période de destruction créative au cours de laquelle des emplois sont à la fois créés et détruits, les entreprises existantes sont dépassées par de nouveaux challengers et de nouvelles solutions à d’anciens problèmes apparaissent à un rythme soutenu.

Les effets à court terme de ces bouleversements peuvent être profonds, tant pour les investisseurs qu’au niveau de la société dans son ensemble. Dans le secteur technologique, nous avons déjà constaté que le pouvoir et la richesse peuvent rapidement se concentrer entre les mains de quelques acteurs de premier plan, et cette tendance pourrait bien se répéter pour d’autres innovations et technologies à l’avenir.

La sphère politique se penche déjà sur les questions de la propriété des données et de la protection de la vie privée, ainsi que sur la nécessité d’imposer des limites plus strictes au développement de l’IA. Les décideurs politiques devront trouver un juste équilibre entre encourager le développement des nouvelles technologies et en atténuer certains risques. Compte tenu de l’ouverture de plusieurs procès contre des géants de la technologie et de l’examen d’une nouvelle législation sur l’IA, les investisseurs devront surveiller de près cet exercice d’équilibre, ce qui renforce la nécessité croissante de disposer d’une expertise spécifique en matière d’investissement afin de couvrir tous les aspects de ce thème de plus en plus complexe.

Aborder la technologie disruptive sous tous les angles

Nous sommes aujourd’hui dans une période d’investissement où la classification traditionnelle du secteur technologique devient moins évidente, et où l’innovation s’étend à de nombreux secteurs et pays, une tendance encore accélérée par l’IA. Dans un tel environnement, nous considérons que les investisseurs devraient envisager une approche thématique pour saisir toute l’étendue des opportunités qui s’offrent à eux.

La stratégie Disruptive Technology de BNP Paribas Asset Management investit dans plusieurs régions et secteurs, notamment la santé, la technologie, l’énergie, la finance, la consommation et l’industrie. En combinant des moteurs de croissance à long terme— le « cloud computing », l’intelligence artificielle, l’automatisation et l’Internet des objets — avec les technologies de base qui les rendent possibles, l’équipe cherche à identifier les entreprises qui sont à la pointe de la transformation numérique ou qui en bénéficient, tout en évitant les entreprises qui ne parviennent pas à s’adapter ou qui seront exclues du marché à cause du changement.

Trouver ces gagnants pourrait être particulièrement profitable et nécessitera des recherches approfondies et de vastes ressources pour examiner les défis et les opportunités sous de multiples angles.

En savoir plus sur notre stratégie Disruptive Technology

Sources
[1] https://www.forrester.com/blogs/global-tech-spend-will-grow-5-3-in-2024/
[2]https://www.techtarget.com/searchsecurity/feature/Cybersecurity-market-researchers-forecast-significant-growth#:~:text=Global%20spending%20on%20security%20and,2.5%20times%20its%202023%20valuation.
[3]https://www.mckinsey.com/capabilities/risk-and-resilience/our-insights/cybersecurity/new-survey-reveals-2-trillion-dollar-market-opportunity-for-cybersecurity-technology-and-service-providers

 

--

Veuillez noter que les articles peuvent contenir des termes techniques. Pour cette raison, ils peuvent ne pas convenir aux lecteurs qui n’ont pas d’expérience professionnelle en matière d’investissement. Les opinions exprimées ici sont celles de l’auteur à la date de la publication, sont fondées sur les informations disponibles et sont susceptibles de changer sans préavis. Les équipes de gestion de portefeuille peuvent avoir des opinions différentes et prendre des décisions d’investissement différentes pour différents clients. Le présent document ne constitue pas un conseil en investissement. La valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent peuvent évoluer à la baisse comme à la hausse, et les investisseurs sont susceptibles de ne pas récupérer leur investissement initial. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les investissements sur les marchés émergents ou dans des secteurs spécialisés ou restreints sont susceptibles d’afficher une volatilité supérieure à la moyenne en raison d’un haut degré de concentration, d’incertitudes accrues résultant de la moindre quantité d’informations disponibles, de la moindre liquidité ou d’une plus grande sensibilité aux changements des conditions de marché (conditions sociales, politiques et économiques). Pour cette raison, les services de transactions de portefeuille, de liquidation et de conservation pour le compte de fonds investis sur les marchés émergents peuvent être plus risqués. Les actifs privés sont des opportunités d’investissement qui sont absentes des marchés publics, comme les bourses de valeurs mobilières. Ils permettent aux investisseurs de s’exposer de manière directe à des thèmes d’investissement à long terme et donnent accès à des secteurs ou industries spécialisés, comme les infrastructures, l’immobilier, le private equity et d’autres solutions alternatives difficilement accessibles via des moyens traditionnels. Les actifs privés doivent toutefois faire l’objet d’une approche rigoureuse en raison d’un niveau d’investissement minimum souvent élevé, d’une complexité accrue et d’une forte illiquidité.
Les investissements sont soumis aux fluctuations des marchés et aux autres risques inhérents à l’investissement dans des valeurs mobilières. La valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent peuvent aussi bien diminuer qu’augmenter et il est possible que les investisseurs ne récupèrent pas leur mise de fonds initiale. Rien ne garantit que les objectifs de performance soient atteints. Pour une définition et une description plus complète des risques, merci de vous reporter au prospectus et DIC des fonds. Avant de souscrire, vous devez lire la version la plus récente du prospectus et DIC disponibles gratuitement sur notre site. La performance passée n’est pas un indicateur fiable des résultats actuels et futurs. Sauf mention contraire, les performances sont calculées après imputation des frais. L’investissement dans les marchés émergents, ou dans des secteurs spécialisés ou restreints, est susceptible d’être soumis à une volatilité supérieure à la moyenne en raison d’un degré élevé de concentration, d’une plus grande incertitude parce que moins d’informations sont disponibles, qu’il y a moins de liquidité ou en raison d’une plus grande sensibilité aux changements des conditions du marché (conditions sociales, politiques et économiques). Risque lié à la prise en compte de critères ESG : l’absence de définitions et de labels communs ou harmonisés concernant les critères ESG et de durabilité au niveau européen peut entraîner des approches différentes de la part des sociétés de gestion lors de la définition des objectifs ESG. Cela signifie également qu’il peut être difficile de comparer des stratégies intégrant des critères ESG et de durabilité dans la mesure où la sélection et les pondérations appliquées à certains investissements peuvent être basées sur des indicateurs qui peuvent partager le même nom mais ont des significations sous-jacentes différentes. Lors de l’évaluation d’un titre sur la base de critères ESG et de durabilité, la société de gestion peut également utiliser des sources de données fournies par des prestataires de recherche ESG externes. Compte tenu de la nature évolutive de l’ESG, ces sources de données peuvent pour le moment être incomplètes, inexactes ou indisponibles L’application de normes de conduite responsable des affaires ainsi que de critères ESG et de durabilité dans le processus d’investissement peut conduire à l’exclusion des titres de certains émetteurs. Par conséquent, la performance du FCP peut parfois être meilleure ou moins bonne que la performance d’OPC dont la stratégie est similaire.
BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT Europe est une société de gestion de portefeuille agréée par l'Autorité des marchés financiers sous le n° GP96002, constituée sous forme de société par actions simplifiée, ayant son siège social au 1, boulevard Haussmann 75009 Paris, France, RCS Paris 319 378 832, et son site web : www.bnpparibas-am.com.
Ce contenu vous est communiqué à titre purement informatif et ne constitue:
1. ni une offre de vente, ni une sollicitation d’achat, et ne doit en aucun cas servir de base ou être pris en compte pour quelque contrat ou engagement que ce soit ;
2. ni un conseil d’investissement.
Les opinions exprimées dans le présent document constituent le jugement de la société de gestion de portefeuille au moment indiqué et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. La société de gestion de portefeuille n’est nullement obligée de les tenir à jour ou de les modifier. Il est recommandé aux investisseurs de consulter leurs propres conseillers juridiques et fiscaux en fonction des considérations légales, fiscales, domiciliaires et comptables qui leur sont applicables avant d’investir dans les instruments financiers afin de déterminer eux-mêmes l’adéquation et les conséquences de leur investissement, pour autant que ceux-ci soient autorisés. À noter que différents types d’investissements, mentionnés le cas échéant dans le présent document, impliquent des degrés de risque variables et qu’aucune garantie ne peut être donnée quant à l’adéquation, la pertinence ou la rentabilité d’un investissement spécifique pour le portefeuille d’un client ou futur client.
Compte tenu des risques économiques et de marché, aucune garantie ne peut être donnée quant à la réalisation par les instruments financiers de leurs objectifs d’investissement. Les performances peuvent varier notamment en fonction des objectifs ou des stratégies d’investissement des instruments financiers et des conditions économiques et de marché importantes, notamment les taux d’intérêt. Les différentes stratégies appliquées aux instruments financiers peuvent avoir un impact significatif sur les résultats présentés dans ce document.
La documentation visée par le présent avertissement est disponible sur www.bnpparibas-am.com.