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Diversification : labellisé RSE, Saint Vincent affiche ses ambitions

Saint Vincent (70 groupements fonciers viticoles), qui annonce sa labellisation RSE, entend participer à la transformation de la filière vin.

Engagé pour un avenir « durable », Saint Vincent renforce sa démarche RSE, lancée et labellisée l’an dernier. Le pionnier des groupements fonciers viticoles veut être un « moteur » de la responsabilité sociétale des entreprises, dans les vignes comme dans la finance.

Il souhaite non seulement participer à la transformation écologique et sociale de la filière vin, mais également en accélérer le mouvement. Il vient, en outre, de produire son premier rapport de durabilité.

« Après la conférence mondiale Sustain 2025, organisée par EcoVadis du 11 au 13 mars, à Paris, est-il précisé dans un communiqué de presse, Saint Vincent annonce sa labellisation RSE par ce cabinet de référence. Une reconnaissance qui témoigne de notre détermination et du chemin accompli vers notre objectif : faire bouger les lignes dans la viticulture et dans la finance, deux secteurs aux forts enjeux de responsabilité sociale et environnementale. »

Pour initier sa démarche RSE, Saint Vincent a suivi la méthodologie de la plateforme EcoVadis.

Améliorer l’impact

L’an dernier, les équipes de Saint Vincent se sont collectivement engagées dans une approche RSE « ambitieuse », et ce afin d’améliorer l’impact environnemental et social de ses activités, « des vignes aux bureaux ».

Cela s’est traduit par des actions « concrètes » : formation de tous les collaborateurs à la RSE, interviews des « parties prenantes » (viticulteurs, banquiers, CGP, investisseurs) et définition d’un plan d’action. « Cette démarche, est-il encore précisé dans le communiqué, a abouti au premier rapport de durabilité de notre entreprise. Il cible nos actions et définit nos objectifs : pratiques culturales, achats et consommations, bien-être au travail… »

100 % des vignerons partenaires sont au moins labellisés « Niveau 3 » HVE [Haute Valeur Environnementale], tandis que 65 % des investisseurs considèrent que les pratiques culturales et la vinification sont des critères « importants » dans le choix d’un GFV.

Pour Emilie Bourgeat, l’engagement RSE doit permettre à l’entreprise qu’elle préside avec énergie et non sans enthousiasme, de continuer à grandir, tout en s’adaptant aux nouvelles réalités du marché viticole, comme le changement climatique, et aux attentes des investisseurs.

Avant-gardiste, Saint Vincent est depuis 1994 un acteur indépendant de l’investissement patrimonial viticole. Il anime un portefeuille de prestigieuses appellations (Bourgogne, Bordeaux, Champagne, Vallée du Rhône). Le ticket d’entrée est actuellement de 15.000 €.

Cette année, pour la 10e fois consécutive, Saint Vincent figure sur le podium du Palmarès des fournisseurs de Gestion de Fortune (catégorie « diversification ») !

ML