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Yves Desjardins monte encore un échelon chez Schroders

Le directeur général de Schroders France prend la tête des activités du gérant pour l’Europe de l’Ouest, tout en conservant ses fonctions hexagonales.

Yves Desjardins a annoncé il y a quelques jours sur LinkedIn avoir été promu head of western Europe chez Schroders. Un poste qu’il cumule avec celui qu’il occupe depuis 2020 de directeur général pour Schroders France, où il supervise la stratégie et la gestion de l'entreprise dans le pays. Il est également président de Schroders Capital Management France et directeur de Schroder Real Estate France.

Il rejoint Schroders en 2015, en occupant d'abord le poste de vendeur pour la clientèle institutionnelle puis devient responsable des ventes institutionnelles pour la France en 2018, gérant les relations avec les segments de l'assurance, du secteur public, des fonds de pension, des banques et les principaux consultants.

Avant de rejoindre Schroders, Yves Desjardins exerçait le rôle de responsable de la clientèle institutionnelle en France chez HSBC Global Asset Management, après y avoir occupé le poste de vendeur pour la clientèle institutionnelle en France et aux Pays-Bas.

Il a travaillé chez Sinopia Asset Management de 2001 à 2005 en tant que trader actions internationales et en tant que senior sales en charge des clients internes, développant les relations avec les centres de banque privée du groupe HSBC.

Yves Desjardins est titulaire d'un master en banque, finance et gestion des risques, ainsi qu'une licence en sciences techniques « Modèles mathématiques de l’économie et de la finance internationales » de l'Université Paris XIII.

La prise de ce nouveau poste arrive à un moment crucial pour Schroders, qui cherche son point de pivot vers le retail pour faire face à la concurrence accrue sur le marché des institutionnels. « Nos objectifs de croissance future viennent en plus grande partie des clients particuliers via les banques privées, les unités de compte ou les CGP, notamment grâce à la démocratisation des actifs privés », précisait-il lors d’une interview accordée à notre magazine en mars (1).

(1) Gestion de fortune n°366, mars 2025