Actualité des sociétés

Dorval AM lance le fonds Dorval Global Vision


imag USA

Les investisseurs de long terme souhaitent avoir des performances supérieures à l’inflation. Pour répondre à cette attente, Dorval AM, qui a 30 ans cette année, lance le fonds d’actions internationales Dorval Global Vision.

 

« Les actions, font observer les responsables de Dorval Asset Management [1,5 Md€ sous gestion] demeurent une classe d’actifs incontournable pour des placements à horizon moyen-long terme. Et la dimension internationale s’impose comme source d’opportunités pour tenter d’accroître la performance. » Forte de ce constat, l’équipe animée par Jean-François Baralon, directeur général, ouvre au public (CGP, particuliers, institutionnels…) le fonds d’actions internationales Dorval Global Vision. Le portefeuille sera géré par François-Xavier Chauchat, Sophie Chauvellier et Gustavo Horenstein.

La gestion de ce nouveau fonds labellisé ISR, catégorisé SRI 4, est basée sur un process déjà depuis longtemps éprouvé dans les fonds flexibles internationaux de l’affilié de Natixis Investment Managers, Dorval Global Convictions et Dorval Global Convictions Patrimoine. L’approche suivie se veut aussi « singulière ». Capter la croissance mondiale se heurte à des obstacles pour les investisseurs de long terme dans un marché où la gestion passive – dictée par des indices pondérés par les capitalisations boursières – fait tache d’huile. « La gestion indicielle, qui vise à répliquer les performances globales d’un marché de référence, estiment les professionnels, rencontre aujourd’hui des risques importants de concentration. » L’indice MSCI Monde (1.509 émetteurs dans 23 pays développés), par exemple, est dominé par quelques valeurs phares, avec un poids de 70 % des Etats-Unis dans sa composition géographique et sectorielle.

Incrément de performance

Face à cette concentration record, Dorval AM contre-attaque en optant pour un positionnement « inverse » de celui de la gestion « traditionnelle », grâce à la recherche d’une dilution maximale des risques spécifiques à travers la référence à un indice, le MSCI Monde Equipondéré, qui donne le même poids à chacun des titres qui le compose. Cette méthode assure par construction une composition géographique et sectorielle « plus stable ». Elle permet d’atténuer considérablement la formation des bulles et le choc des krachs. L’équipondération améliore le niveau de diversification : les Etats-Unis passent de 70 % à 40 % de l’ensemble, tandis que l’Asie développée et l’Europe se hissent à 23 % et 29 %, respectivement. Le risque de change, lui, sera limité à 30 %.

« L’équipondération, indiquent les stratégistes de Dorval AM, suppose un rebalancement régulier du portefeuille : les gérants prennent des profits sur les valeurs qui ont le plus monté et rachète à meilleur compte celles qui ont le plus baissé, ce qui est susceptible de produire un incrément de performance dans la durée. » 60 % au moins du portefeuille sont constitués d’un panier « coeur » qui réplique l’indice de référence réduit à 200 valeurs par « échantillonnage stratifié », en privilégiant les meilleures notes ESG issues du modèle propriétaire Drivers, avec au moins 50 % de la notation pour le pilier gouvernance. Ce panier respecte la structure géographique et sectorielle de l’indice. 40 % au plus du portefeuille expriment des thèmes d’investissement « satellites » considérés comme porteurs (transition énergétique, résilience en cas de récession ou d’accident financier…), déployés au travers de paniers d’actions équipondérés, dont le nombre variera en fonction de l’environnement macroéconomique et des évolutions des marchés financiers.

ML