
Selon Six, les OPCVM obligations et actions ont décollecté durant le mois écoulé, alors que les OPCVM trésorerie et performance absolue ont enregistré un solde positif.
En octobre, d’après les statistiques mensuelles de Six sur les OPCVM de droit français, la moitié des familles de Sicav et fonds a décollecté. Ce qui n’a pas été le cas du compartiment trésorerie (41 % du total des encours), pourtant le moins rentable, mais aussi le plus sûr avec, a priori, un horizon de placement court, voire très court.
Au total, les quelque 6.900 OPCVM tricolores commercialisés auprès d’un large public ont globalement décollecté 1,3 Md€.
Les OPCVM trésorerie, eux, ont collecté 1,5 Md€. Les OPCVM performance absolue ont drainé 414 M€ d’argent frais.
Prises de bénéfice
Dans le mois, les sorties l’ont emporté sur les entrées à hauteur de 1,9 Md€ dans les catégories obligataires, et de 1,2 Md€ dans les familles actions (la moins bien lotie étant celle des actions européennes : – 837 M€). En termes de variation d’ensemble des valeurs liquidatives par catégorie sur des durées d’un mois à 120 mois, les indices EuroPerformance sont (presque) tous dans le vert. Seules les catégories trésorerie internationale (– 7,2 % sur 10 mois, – 2,4 % sur un an et – 1,4 % sur trois ans, du fait de la vigueur relative de l’euro) et obligations pays émergents (– 4 % sur cinq ans) ont temporairement évolué en territoire négatif.
Sur les 10 premiers mois de l’année 2025, les familles actions, obligations convertibles, performance absolue, diversification et obligations s’adjugent respectivement 11,4 %, 11 %, 6 %, 5,7 % et 3,2 %. Les OPCVM de trésorerie, garantis (ou à formule) et matières premières, eux, s’octroient dans la période 1,3 %, 7,5 % et… 22,9 %.
Compte tenu des souscriptions et de l’effet « marché », les encours des OPCVM non réservés à une typologie de clientèle ont, en octobre, franchi la barre des 1.000 Md€ (+ 0,9 % sur un mois et + 5,3 % depuis fin 2024).
ML