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En avril, les ETF actions Europe ont continué à collecter

ETF actions Europe ont continué à collecter Recherche Google Google Chrome 19 05 2025 11 10 50

Dans le mois écoulé, les ETF UCITS ont, selon Amundi IS, collecté en Europe 16,9 Md€ (+ 47 % par rapport à avril 2024 !). Les trackers actions européennes se sont distingués.

En avril, d’après Amundi Investment Solutions et Bloomberg, les actions européennes ont représenté la moitié du total des souscriptions, qui s’est élevé à 16,9 Md€. Cela confirme la rotation des flux au désavantage des actions américaines. Les investisseurs européens se sont tournés vers des solutions défensives, en actions et en obligations.

Les stratégies smart beta, minimum volatiliy ont fait florès.

Une réaction naturelle

« Les ETF actions, font observer les experts d’Amundi IS, ont représenté l’essentiel des nouvelles souscriptions, avec 14,7 Md€, alors que les ETF obligataires n’ont attiré que 2,2 Md€. La collecte sur l’ensemble des marchés ETF a atteint 136,3 Md€, dont 84,8 Md€ pour les actions et 45,8 Md€ pour les obligations. »

En avril, les investisseurs du Vieux Continent ont alloué 8,5 Md€ aux actions européennes, tandis que les actions américaines ont décollecté jusqu’à 2 Md€. En revanche, les ETF offrant une exposition aux actions internationales ont drainé 4,9 Md€. A noter aussi que les stratégies hors zone euro, en particulier sur des indices nordiques, ont collecté 1,6 Md€.

Les ETF UCITS obligataires ont collecté 2,2 Md€. Les souscriptions en obligations d’Etat et les stratégies monétaires ont respectivement attiré 3,5 Md€ et 1,5 Md€. Les stratégies haut rendement ont abandonné 1,2 Md€.

« Ce rééquilibrage vers les obligations d’Etat au détriment des obligations d’entreprises, soulignent les experts d’Amundi IS, est une réaction naturelle à la volatilité plus élevée du marché, alors que les investisseurs recherchent un positionnement plus défensif. ».

Les investisseurs ont privilégié les obligations libellées en euro, avec une préférence pour le court terme. L’an dernier, les investisseurs étaient indifférents à la maturité de la dette souveraine. Cela a changé cette année, vu le niveau d’incertitude.

 

ML