Gestion d’actifs

Axa IM sur sa trajectoire de croissance

Oublié l’accident Rosenberg, la société de gestion affiche une collecte nette de 12,2 milliards d’euros et annonce d’ambitieux projets.

Suite au départ de Dominique Carrel Billiard au mois de juillet dernier, c’est donc Andrea Rossi, le tout récent directeur général d’Axa IM, qui a présenté pour la première fois les résultats de la société. Enjoué et particulièrement bien disposé, cet italo-suédois, ancien directeur d’Axa assicurazioni en Italie durant cinq ans a tout d’abord remercié son prédécesseur de lui avoir laissé une entreprise en bonne santé.

Au 31 décembre 2013, Axa IM affichait en effet un total d’actifs sous gestion de 547 milliards d’euros, en progression de 3% par rapport à l’exercice précédent si l’on tient compte du nouveau périmètre arrêté pour les activités. Dans le détail, les chiffres font apparaître une collecte nette de 12,2 milliards d’euros sur l’année. Parmi ceux-ci, les trois quarts proviennent de clients hors de France, Axa Rosenberg ayant notamment de nouveau séduit certains investisseurs et collecté 1 milliard d’euros. Pour ce qui concerne la répartition des encours, même si son patron martèle qu’Axa IM n’est plus seulement une maison obligataire, force est pourtant de constater que la gestion obligataire représente tout de même encore 59% des actifs, loin devant la gestion multi-actifs (15%), l’alternatif (15%) et la gestion actions (13%).

Pour l’avenir, les choses sont en tout cas claires : « nous voulons faire de la croissance et pour y parvenir nous allons travailler sur la performance et l’innovation et accélérer l’internationalisation. Nous devrions recruter 25 personnes en plus sur l’Asie et les Etats-Unis. Notre but est de devenir un leader global. Dans l’asset management, les gagnants de demain seront ceux qui pourront le mieux satisfaire leurs clients durant leur expérience avec l’entreprise » a annoncé Andrea Rossi.