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ESG : Robeco s'engage en priorité à protéger la planète

Robeco poursuit son engagement d’actionnaire actif responsable et détaille ses problématiques d’engagement prioritaires.

Chaque année, l’équipe Actionnariat actif de Robeco choisit des thèmes d’engagement, en l’occurrence quatre, qu’elle mettra en relief au cours des trois années suivantes. Ceux-ci servent de fil directeur pour les votes en assemblée générale et le dialogue actionnarial avec les entreprises dont le gestionnaire d’origine néerlandaise détient des actions ou des obligations. Une approche qui a déjà largement porté ses fruits.

La flexibilité nécessaire

Le premier thème, celui de la « zéro émission nette », s’inscrit dans la continuité d’un engagement déjà pris pour atteindre zéro émission de gaz à effet de serre pour tous les actifs sous gestion d’ici à 2050. Cet engagement entre dans le cadre des efforts entrepris pour respecter l’Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement planétaire à 2°C avant 2100. « Pour cela, rappelle un porte-parole de Robeco, le monde doit atteindre la neutralité carbone au plus tard d’ici à 2050. » Avec le deuxième thème, qui porte sur la gestion des ressources naturelles, l’accent sera mis sur les entreprises pour qui l’utilisation de l’eau et la réduction de son gaspillage représentent des enjeux importants. Les investisseurs doivent tenir compte de la quantité d’eau douce indispensable à la fabrication de certains produits, une eau souvent extraite dans des lieux où elle est déjà rare. Le rejet de produits toxiques constitue également une préoccupation.

« En créant un thème qui associe les problématiques liées à l’eau, tant en ce qui concerne la consommation que le rejet, fait observer Peter van der Werf, senior manager spécialiste de l’engagement chez Robeco, nous donnons la flexibilité nécessaire pour mener un dialogue sur d’autres incidents relatifs à l’utilisation des ressources naturelles. » Les réglementations environnementales se durcissent, à la fois pour les entreprises et pour les investisseurs. Facteurs « cruciaux », l’eau et les déchets ont un impact sur les limites planétaires. Ce thème d’engagement ciblera les entreprises confrontées à des problèmes environnementaux : exploitation des fonds marins et terrestres, émissions nocives, manque d’eau, déchets agrochimiques et plastiques…

Entendre chaque voix

Le troisième thème, qui a trait à la diversité, l’égalité et l’inclusion (DEI), s’intéresse au développement humain, « essentiel à la construction d’un monde plus durable et prospère ». Il prolonge de précédents travaux de Robeco qui visent à promouvoir la diversité au travail, à encourager l’égalité des droits, surtout au niveau de la participation des femmes à des postes de direction (dans les conseils d’administration, notamment), et à veiller à ce que chaque voix puisse être entendue. La prise en compte d’une diversité de points de vue, de contextes et d’expériences, contribue à générer des « rendements durables sur le long terme ». Le quatrième thème – Nature Action 100 – prend la forme d’une nouvelle collaboration qui vise à protéger l’environnement naturel et les millions d’espèces animales, végétales et marines qui le peuplent, souvent menacées par le développement humain. Il est étayé par les travaux sur la biodiversité de Robeco, pionnier de cet engagement collaboratif, et s’inspire du partenariat Climate Action 100+ établi avec d’autres investisseurs pour construire un dialogue actionnarial coopératif à l’échelle mondiale autour du déboisement, de la surexploitation maritime et de la pollution.

« Le rapport de l’Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES), précise le porte-parole du gestionnaire, a montré qu’environ 25 % de toutes les espèces peuplant la Terre sont à risque d’extinction d’ici à 2050, ce qui représente un million d’espèces, et que d’ici à la fin du siècle, 50 % des espèces seront menacées. » Fondé en 1929, Robeco, dont Orix Corporation, filiale d’un conglomérat japonais, a pris le contrôle en 2013, est leader mondial de l’investissement durable depuis 1995. Au 30 juin 2021, ses encours sous gestion atteignaient 200 Md€, dont 177 Md€ engagés dans l’intégration ESG.

ML