28032024

Retour

L’Anacofi veut rassembler 2600 entreprises CIF adhérentes fin 2016

La convention annuelle de l’Anacofi, la confédération d’intermédiaires financiers la plus interdisciplinaire, a rassemblé 1 200 visiteurs à Paris le 24 mars. L'occasion d'évoquer ses défis pour 2016.

La course aux adhérents et à la reconnaissance demeure une priorité pour l’Anacofi, 12 ans après sa création. Lors de sa convention annuelle jeudi 24 mars à Paris, la confédération d’associations d’intermédiaires financiers la plus interdisciplinaire - puisqu’elle regroupe des associations de CIF (Anacofi-CIF), d’agents immobiliers (Anacofi-Immo), de courtiers en crédit (Anacofi-IOBSP) et depuis 2015 de courtiers en assurances (Anacofi-Assurances) -, a rassemblée une centaine d’exposants et 1 200 visiteurs.
David Charlet, son président, a livré un bilan des actions de l’association en 2015 qui regroupe désormais 2 315 entreprises CIF cotisantes (contre 2 217 en 2014). Pour lui, la profession est désormais « installée » et « normalisée ». Pour preuve, l’Anacofi siège à des instances comme le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) et est reconnue comme lobbyiste à l’Assemblée nationale.

Le défi de la formation en 2016
Concernant le profil des adhérents, « les entrants sont toujours des quadras mais les plus âgés sortent », selon David Charlet, un phénomène qui abaisse l’âge moyen des dirigeants à 47 ans en 2015. En revanche, il n’y a guère changement côté féminisation de la profession avec seulement 15% de femmes. Enfin, à peine plus de 11% des cabinets sont véritablement regroupés en réseau formel : Cela révèle « une certaine résistance aux réseaux, selon le président de l’association. En revanche, cela ne veut pas dire que nous n’avons pas besoin de nous adosser à des structures grossistes pour nous fournir en produits et services ».

Pour 2016, l’Anacofi ambitionne de regrouper 2 600 entreprises cotisantes et veut relever deux grands défis : celui de l’obligation de formation qui touche désormais, après les CIF, les agents immobiliers et les IOBSP, ainsi que le défi de la médiation. Enfin, l’Anacofi reste vigilante sur la transposition des textes réglementaires européens : « Le match va se jouer en 2016 », a indiqué David Charlet.